Il y a un an, face à l'accélération du changement climatique et dans un contexte de recrudescence des tensions internationales, avec la guerre en Ukraine, le Président de la République et la Première ministre ont fixé un cap : réduire de 10 % notre consommation énergétique d’ici à 2024. C’est pour être à la hauteur de cet engagement que nous avons bâti, avec la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et en co-construction avec l’ensemble des acteurs du secteur, un Plan de sobriété énergétique du sport composé de 40 mesures ambitieuses.
Ce Plan, évalué de manière rigoureuse dès les premiers jours par un comité de suivi piloté par mon ministère, a tenu ses promesses. Cette première année d’engagement a ainsi permis de créer des changements concrets et notables sur le chauffage des gymnases et des piscines ou l’éclairage des stades, tout en portant un effort inédit sur le soutien à la rénovation énergétique des infrastructures sportives.
Alors que se profile une année historique pour le sport français, c’est donc avec une réelle fierté que nous publions ce bilan, dont j’ai souhaité qu’il soit également l’occasion de dresser les perspectives pour les 12 prochains mois, tant cet enjeu de la sobriété énergétique du sport est central pour l’avenir de nos pratiques.
De nouvelles mesures sont d’ores et déjà proposées afin de prolonger l’ensemble de ces efforts, pour réduire les émissions de CO2 des clubs professionnels dans le cadre de leurs déplacements, sujet qui fera l’objet d’une charte d’engagement signée avec les opérateurs de transport d’ici la fin de l’année, ou renforcer la sobriété des comportements numériques, qui représentent 10 % de la consommation électrique française et à laquelle le sport doit une nouvelle fois prendre toute sa part.
Au terme d’une année 2023 déjà mesurée comme la plus chaude de l’histoire, l’enjeu de la sobriété énergétique s’intègre dans l’ambition plus large d’un sport qui doit continuer à évoluer dans un monde
qui se transforme profondément. Notre effort collectif sera donc prolongé par la présentation le mois prochain d’un Plan d’adaptation de la pratique sportive au changement climatique.
Alors mon dernier mot sera très simple : merci ! Merci aux acteurs du sport, aux loisirs sportifs marchands, aux collectivités locales, aux fédérations, à nos 180 000 clubs, ainsi qu’aux pratiquants, pour cet esprit de responsabilité et ces efforts qui ont porté leurs fruits.
Nous pouvons être fiers de la capacité du secteur sportif à prendre toute sa part à l’un des plus grands défis de ce siècle, la transition écologique. Et j’ai toute confiance en vous pour poursuivre cette mobilisation.