• Priorités ministérielles

Impulsion Politique et Coordination Stratégique (IPCS)

Les ateliers IPCS mis en place la ministre Amélie Oudéa-Castéra ont permis d'aboutir à des plans d'action thématiques concertés.

Un cycle de 10 ateliers « Impulsion Politique et de Coordination stratégique » (IPCS) a été lancé par la ministre dès septembre 2022. Complémentaire des instances de gouvernance institutionnelles, ces ateliers IPCS ont permis d’aboutir à des plans d’actions thématiques concertés, capitalisant sur l’existant et éclairés par les meilleurs travaux et témoins, portant des mesures concrètes et phasées dans le temps, avec une attention portée dans ces plans au « qui fait quoi » pour leur mise en oeuvre – au plan national comme dans les territoires – et en associant aussi souvent que nécessaire les autres ministères pour l’atteinte d’objectifs partagés. 

Illustrant l’importance attachée à cette thématique, l’un des IPCS a été baptisé « Grenelle » des métiers du sport de l’emploi sportif. Et, dans une volonté d’approfondir le débat sur ce sujet sensible, deux « Conventions » ont été consacrées à la prévention et à la lutte contre les violences dans le sport, avec une attention particulière portée à la protection des mineurs. 

La méthode des IPCS : 

  1. Concertée, 
  2. Interministérielle, 
  3. Structurée, 
  4. Pragmatique et concrète,
  5. Responsabilisante pour les acteurs nationaux et territoriaux.

10 ATELIERS IPCS, 1 GRENELLE ET 2 CONVENTIONS organisés depuis septembre 2022 

  • Plus de 150 structures consultées, 
  • 5 feuilles de route interministérielles signées,
  • Environ 100 personnes par atelier.

 

Le cycle d'ateliers

  • Le suivi socio-professionnel et la reconversion des sportifs de haut niveau

À moins de deux ans des Jeux de Paris 2024, et plus largement d’un certain nombre de grands rendez-vous internationaux organisés en France, il était nécessaire de développer dès à présent des solutions adaptées pour nos sportifs afin de leur garantir les meilleures chances de succès à la fois dans leur projet sportif et professionnel.

  • Transition écologique et énergétique dans le sport

Face à l’accélération du changement climatique, la montée en puissance de la transition énergétique de la France est un impératif. C’est la raison pour laquelle, le 14 juillet 2022, le Président de la République a annoncé la préparation d’un Plan de sobriété énergétique pour la France, en fixant un objectif aussi clair qu’ambitieux : réduire de 10 % la consommation d’énergie d’ici 2024 (par rapport à 2019) et de 40 % à horizon 2050. 9 groupes de travail thématiques, dont un dédié au sport, ont été lancé pour préparer des feuilles de route de sobriété énergétique dans chacun des secteurs identifiés.

  • Insertion par le sport

Le gouvernement est particulièrement attaché à l’objectif de plein emploi, avec une attention particulière à l’insertion des jeunes. Le sport représente 448.000 emplois, soit 2,2 % des effectifs salariés en France, qui se répartissent à 75% dans les 112.000 entreprises du secteur entreprises) et à 25% dans les associations sportives (40.000 associations sportives employeuses). C’est un secteur dynamique, avec un taux de croissance moyen de l’emploi salarié de 3% par an. Cependant et malgré son dynamisme, le secteur souffre d’une certaine fragilité avec une part conséquente d’emplois de courte durée ou à faible temps de travail (40% des éducateurs sportifs sont en CDD, 40% des salariés sont en temps partiel) ainsi qu’un fort turn-over (un quart des salariés quittent leur emploi en moyenne après 4 ans d’activité).

  • Mise à l'honneur des bénévoles sportifs dans le cadre de la Journée mondiale du bénévolat

3,5 millions de personnes œuvrent bénévolement chaque année dans une des 360.000 associations sportives en France. Véritable pilier du modèle sportif, le bénévolat permet d’offrir une pratique sportive encadrée à plus de 16 millions de personnes. Le sport est le deuxième domaine d’engagement après celui de l’action sociale caritative pour l’ensemble de la population française (soit un bénévole sur quatre), et reste le plus plébiscité par les jeunes : 31% d’entre eux indiquent donner de leur temps au sein d’une association sportive. 

  • Faire de la France une grande nation de l'esport et donner une nouvelle impulsion à la stratégie esport 2020-2025

Pour répondre à la volonté du Président de la République d’accélérer la structuration de la filière esport et renforcer son attractivité, le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, le ministère de la Culture et le ministère délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications ont impulsé une stratégie nationale esport pour les trois prochaines années autour de cinq actions majeures.

  • Atelier de travail d’Impulsion Politique et de Coordination stratégique (IPCS) dédié au sport féminin

Les résultats du tout récent baromètre national des pratiques sportives de l’INJEP (mars 2023) sont encourageants : le nombre de femmes pratiquant occasionnellement a augmenté de 8 points entre 2018 et 2022, pour atteindre 71%. Néanmoins, ce chiffre demeure inférieur à celui de la pratique masculine (73%) et seulement 39% des licenciés de nos fédérations sont des femmes. Surtout, le décrochage de la pratique féminine se fait dès les habitudes prises dans les cours de récréation et il s’accentue à l’adolescence : seulement 20% des jeunes filles de 11 à 14 ans atteignent les recommandations de l’OMS de 60mn d’activité physique quotidienne (contre 34% pour les garçons) et un tiers des collégiennes ne font plus aucun sport en dehors de leur établissement scolaire dès la classe de troisième. Une problématique spécifique de rupture dans la pratique existe aussi pour les jeunes mamans après l’arrivée d’un enfant.

  • Pratique sportive étudiante: signature d’une feuille de route partenariale

La France compte aujourd’hui 3 millions d’étudiants. Si 60% de nos étudiants pratiquent une activité physique régulière, 54% d’entre eux ont vu leur temps de pratique diminuer durant la crise sanitaire. Or la pratique d’un sport constitue un levier de santé publique majeur à une heure où la sédentarité progresse et où les enjeux de bien-être physique et mental sont particulièrement prégnants au sein de la communauté étudiante.

  • Pratique sportive des personnes en situation de handicap

Plus de 4 millions de personnes en situation de handicap de moins de 60 ans vivent en France. Si 70% d’entre elles se disent intéressées par le sport, moins d’une sur deux (47%) pratique une activité sportive régulière. Les ministres, en présence de toutes les parties prenantes issues des collectivités, du mouvement sportif et du secteur médico-social, se sont donc engagées à renforcer leur action pour simplifier et développer l’accès à la pratique sportive des personnes en situation de handicap. Le 23 mai dernier, Amélie Oudéa-Castéra et Geneviève Darrieussecq ont réuni les acteurs du sport et du handicap lors d'un atelier dans lequel 4 axes principaux de développement ont été définis.

  • Faire du sport en milieu professionnel un levier stratégique du développement de l’activité physique et sportive

La pratique d’une activité physique et sportive en milieu professionnel reste trop peu développée : seulement 13% des dirigeants déclarent avoir mis en place des aménagements ou solutions pour leurs salariés. Pourtant, ses bienfaits sont connus et démontrés et lorsque c’est le cas l’impact est important, tant pour les employeurs que pour les employés : amélioration de la qualité de vie au travail, de la santé et du bien-être des salariés et des agents, augmentation de la productivité de l’entreprise (+8%), diminution de l’absentéisme (-25%) et économies tant pour le salarié (33,6% de son reste à charge santé) que pour la société (13% des dépenses de santé à la charge de la collectivité).

  • Comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport

Si la loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France, dont l’application est pleinement engagée, permet déjà d’indéniables progrès en matière de gouvernance des fédérations, plusieurs crises de natures et de causes diverses ont mis en lumière un besoin d’approfondir la réflexion sur le renforcement des institutions sportives françaises.

  • Le développement de la sportech en France

En juin 2023, le Président de la République avait évoqué, à propos des enjeux de la technologie et de l’innovation, l’importance de mieux accompagner les acteurs émergents. Cet objectif est d’autant plus capital que se profile une année sportive historique pour la France en 2024, avec l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques et une Grande Cause Nationale dédiée pour la toute première fois à l’activité physique et sportive, dans laquelle l’innovation et la technologie déployées par nos startups françaises doivent avoir toute leur place.