Ces Jeux à la maison, nos athlètes en rêvent depuis longtemps. C’est la raison pour laquelle l’ensemble des parties prenantes au soutien de leur réussite – État, mouvement sportif, collectivités, entreprises, cette « équipe derrière l’équipe » – doit être au rendez-vous pour les soutenir, les épauler, les aider à donner le meilleur d’eux-mêmes le jour J, ce qui fera vivre de grandes émotions aux Français et les rendra fiers.
- Jeux Olympiques et Paralympiques
Des athlètes français au meilleur de leur performance
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Le top 5 : une ambition exigeante, mais réalisable !
Seule la mobilisation de toutes les parties prenantes de la haute-performance du pays permettra de répondre à l’ambition fixée par le Président de la République de « s’inscrire durablement dans le top 5 des Nations les plus médaillées ».
Atteindre le Top 5, nous l’avons donc déjà fait !
Lors des Jeux olympiques d’Atlanta en 1996 avec une 5ème place (15 titres et 37 médailles) et lors des Jeux paralympiques à Barcelone en 1992, avec une 4ème place (36 titres et 106 médailles).
Le home advantage, c’est quoi ?
Traditionnellement, l’effet « Jeux à domicile » procure un effet booster aux pays hôtes. Pour les Jeux de Londres, on a estimé 25% de médailles en plus pour la Grande-Bretagne, en raison notamment de la ferveur du public local, de la connaissance du matériel ou encore de l’absence de déplacements.
Une évolution du modèle de la performance au service de la réussite
Dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Etat a fait le choix fort dès 2017 d’engager une évolution en profondeur de son système de haute-performance pour se donner les moyens de répondre à son rêve olympique et paralympique.
Au terme d’une mission d’étude sur le système de haute performance confiée à Claude Onesta en 2018, le ministère des Sports a impulsé une évolution profonde du système français de haute-performance en s’appuyant sur une nouvelle gouvernance mieux partagée avec le mouvement sportif, les collectivités territoriales, le monde économique, tout en conservant les caractéristiques du modèle sportif français qui font sa force : sa structure et son universalisme.
Dès avril 2019, le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques acte ainsi ce changement de paradigme avec la création de l’Agence nationale du sport (ANS), chargée d’accompagner cette transformation du modèle sportif français, grâce à d’importants moyens financiers alloués par l’Etat et une nouvelle stratégie de haute performance mise en place pour les Jeux de Paris 2024, baptisée « Ambition Bleue », qui replace l’athlète au centre.
Une nouvelle démarche collégiale du mouvement sportif
Au retour des Jeux Olympiques de Tokyo en 2021 et en complément des évolutions structurelles déjà engagées avec l’ANS, l’Etat organise également le dialogue entre l’ensemble des acteurs participant indirectement à la haute performance des athlètes français afin d’améliorer la coordination des actions mis en place par les différentes parties prenantes au service de la réussite des athlètes français.
Depuis 2022, le ministère réunit ainsi l’ANS, le CNOSF et le CPSF au sein du comité de pilotage « Gagner en France », dirigé par Yann Cucherat, pour que l’ensemble du mouvement sportif œuvre en concertation, en ayant un rôle clair et des responsabilités précises, dans une logique d’efficience et de complémentarité, afin de garantir l’optimisation de la performance.
Cette démarche collégiale vise ainsi à identifier et à agir sur l’ensemble des leviers déterminants de la performance, avant et pendant les Jeux. Ces facteurs sont d’ordre très divers, qu’ils soient directement ou indirectement liés à la performance.
Une mobilisation de moyens inédits de l’Etat
Depuis quelques années, l’État a progressivement renforcé les moyens au soutien de l’ensemble des acteurs de la chaîne de la haute performance, notamment via les financements alloués par l’Agence nationale du sport (ANS) depuis 2019.
- En 2024, le budget de l’Etat mobilisé au soutien direct de la haute-performance s’élève à 300 M€ dont 114M€ versés via l'ANS, pour soutenir la réussite des sportifs, de leur encadrement, des fédérations olympiques et paralympiques et de l’encadrement technique.
- Entre les Jeux de Rio en 2016 et ceux de Paris en 2024, les moyens de l’Etat ont augmenté de 68% à périmètre d’action identique.
Dans la perspective des Jeux de Paris 2024 et au-delà des financements de l’ANS, le ministère a engagé des 300M€ supplémentaires en faveur du sport de haut-niveau en 2024, pour les athlètes avant et pendant les Jeux, ainsi que leur encadrement technique, notamment : 18,64M€ (estimation) pour les primes allouées aux athlètes médaillés et à l’encadrement, soit une hausse exceptionnelle par rapport aux Jeux de Tokyo.
Fidèle à son engagement universaliste, l’Etat continue également à soutenir l’ensemble des disciplines pour participer à développement, et aucune fédération n’a ainsi connu de baisse significative de sa dotation de base entre 2016 et 2024. Ce choix singulier caractéristique du modèle sportif français se distingue ainsi de l’approche anglo-saxonne, qui concentre l’ensemble des moyens sur certaines fédérations considérées comme pourvoyeuses de médailles à court-terme.
Un accompagnement global de la personne derrière l’athlète
La conception modernisée de la haute-performance française repose un accompagnement global des athlètes, fondé sur le respect à la personne derrière le sportif, et dans lequel « le sang et les larmes » d’une culture de la performance dépassée, doivent définitivement céder leur place « au sens et à l’âme ».
Depuis les Jeux de Rio en 2016, des progrès considérables ont ainsi été réalisés pour assurer aux sportifs de haut-niveau français davantage de sérénité, notamment sur les plans matériel et personnel.
Sur le plan matériel : sécuriser les conditions de vie des sportifs
Dans la perspective des Jeux de Paris 2024, l’Etat s’est particulièrement engagé aux côtés des sportifs de haut-niveau, pour améliorer leurs conditions de vie et leur garantir des ressources stables, afin qu’ils puissent se concentrer sur leur projet sportif dans les meilleures conditions et optimiser leurs chances de réussite.
Alors que plus de 200 athlètes sélectionnés aux JOP de Rio en 2016 vivaient en dessous du seuil de pauvreté, l’Etat s’est engagé depuis aux côtes des acteurs de la chaîne de la haute performance, et avec le soutien du monde économique, pour améliorer radicalement les conditions de vie des athlètes français.
- Pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Etat s’est fixé l’objectif qu’aucun des membres de l’Equipe de France ne soit en dessous du seuil de pauvreté.
- À travers l’Agence nationale du sport (ANS), il garantit ainsi un niveau de revenus minimum de 15 000€ annuels à tous les athlètes sélectionnés pour les Jeux, et de 40 000€ à ceux issus de la cellule de performance de l’ANS, grâce à plusieurs dispositifs.
Pour ce faire, les dispositifs d’aides à l’emploi pour les sportifs de haut-niveau ont été renforcés, afin de leur garantir des ressources stables, grâce notamment à des emplois spécifiquement adaptés à une carrière de haut-niveau et préparant à une future carrière professionnelle, à travers les Conventions d’insertion professionnelles (CIP) mises en place par l’ANS avec des entreprises privées, et à l’engagement du secteur public et en en particulier des ministères qui accueillent 400 athlètes cette année.
L’Etat a également développé les relations avec le monde économique et mis en place un dispositif de mécénat, qui a permis à 500 sportifs d’être soutenus par des entreprises à travers leurs « Team athlètes ».
Sur le plan personnel : soutenir la personne derrière le sportif
Afin de soutenir la personne derrière le sportif, plusieurs dispositifs ont également été mis en place pour les Jeux de Paris 2024 et seront laissés en héritage, afin de s’inscrire dans la longue durée et impulser un changement de culture durable au sein du milieu sportif.
Pour les Jeux de Paris 2024, la parentalité des athlètes français a mieux été prise en compte, et une enveloppe spécifique de 500 000€ d’aides personnalisées a permis de financer les coûts exceptionnels de garde d’enfants lors des stages ou compétitions des parents sportifs de haut-niveau. En complément, des dispositifs spécifiques ont également été mis en place pour renforcer l’accompagnement des sportives dans leur grossesse et dans leur rôle de mère, avec notamment la création d’une cellule opérationnelle pour aider les sportives concernées dans leur organisation.
Pendant la période olympique, à l’hôtel Pleyel soit à proximité immédiate du village des athlètes, un espace dédié sera mis à disposition des athlètes qui allaitent et des chambres seront réservées pour que les mamans puissent y dormir avec leurs enfants.
Par ailleurs, l’Etat s’est fortement mobilisé pour préserver la santé mentale des sportifs, en renforçant les actions de sensibilisation des sportifs et les solutions d’accompagnement personnalisées avant les Jeux, et en lançant des enquêtes destinées à mieux appréhender et prévenir les risques psychosociaux chez les sportifs de haut-niveau.
Depuis cette année, les sportifs de haut-niveau peuvent facilement être mis en relation avec un professionnel de santé depuis la plateforme France.Sport qui les oriente vers le dispositif gouvernemental « Mon Soutien Psy », ou vers des psychologues spécialistes de la question sportive.
Ressources utiles
Haute performance
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