Les recommandations d’activité aérobie en termes de durée et fréquence pour les personne de 65 ans et plus en bonne santé, sont identiques à celles préconisées pour l’adulte en bonne santé : réaliser des activités d’intensité modérée de type aérobie (en endurance) pour un minimum de 30 minutes par jour, 5 jours par semaine ou d’intensité plus élevée 20 minutes par jours, 3 jours par semaine ou un combiné des deux. Le concept d’accumulation de l’activité physique (la durée recommandée de 30 minutes peut être divisée en 2 ou 3 fois 10 minutes) s’applique également pour eux.
- Il est important de tenir compte, chez ces personnes, de la variabilité de la sensation de l’intensité de l’effort d’un individu à l’autre en fonction de sa condition physique, de sa pathologie, de sa tolérance de l’effort.
- Ces activités aérobies viennent en sus de l’activité quotidienne normale.
Comme pour l’adulte en bonne santé, les adultes de plus de 65 ans doivent pratiquer des activités pour maintenir ou augmenter la force et l’endurance musculaire (travail en résistance dit aussi de musculation) au minimum 2 jours, non consécutifs (quant il sagir des même groupes musculaires), par semaine.
De plus, des exercices de souplesse et d’équilibre doivent prolonger les activités précédentes.
- Les adultes de cette classe d’âge dont la mobilité est réduite devraient pratiquer une activité physique visant à améliorer l’équilibre et à prévenir les chutes au moins trois jours par semaine.
- Lorsque des personnes âgées ne peuvent pas pratiquer la quantité recommandée d’activité physique en raison de leur état de santé, elles devraient être aussi actives physiquement que leurs capacités et leur état le leur permettent.
Pour l’adulte de plus de 50 ans atteint de pathologie chronique les recommandations sont les même que celles des adultes de plus de 65 ans qui sont en bonne santé.
Dans l’ensemble, pour toutes les classes d’âge, les bénéfices liés à l’application des recommandations présentées ci-dessus et à l’activité physique l’emportent sur les risques. Pour réduire le risque de traumatismes musculo-squelettiques, les personnes sont encouragées à commencer lentement, en augmentant progressivement jusqu’à atteindre le niveau d’activité physique recommandé ou plus.