Un adulte sur deux est en surpoids, et les effets combinés de la sédentarité et de l’obésité produisent des impacts sanitaires dramatiques en même temps qu’ils coûtent cher à la collectivité nationale.
Il nous faut donc accélérer sur le sport-santé et mettre l’activité physique et sportive au coeur de nos approches de prévention, de nos parcours de soin et de la formation – donc des réflexes prescriptifs – de nos professionnels de santé.
Il nous faut aussi promouvoir l’activité physique et sportive des hommes et des femmes en milieu professionnel, dans un contexte où 83% des salariés souhaiteraient pratiquer une activité physique ou sportive dans leur journée mais où seuls 13% y parviennent. Lorsque c’est le cas l’impact est important, tant pour les employeurs que pour les employés : amélioration de la qualité de vie au travail, de la santé et du bien-être des salariés et des agents, augmentation de la productivité de l’entreprise (+8%), diminution de l’absentéisme (-25%) et économies tant pour le salarié (33,6% de son reste à charge santé) que pour la société (13% des dépenses de santé à la charge de la collectivité).
Enfin, il nous faut continuer à multiplier les opportunités et espaces de pratique, en continuant l’effort engagé avec le plan 5 000 terrains de sport en faveur des équipements sportifs (et, avec le Fonds vert, de leur rénovation énergétique) et en faisant évoluer notre cadre de vie, jusque dans la conception de notre mobilier urbain (design actif).