Le président Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi 6 février que la Sécurité Sociale remboursera intégralement les fauteuils roulants dédiés à la pratique sportive à compter de décembre prochain. Cet engagement, initié en 2023 lors de la Conférence nationale du handicap, s’inscrit pleinement dans l’héritage des Jeux de Paris 2024 et traduit une ambition forte : rendre le sport accessible à tous.
Un tournant pour les athlètes en situation de handicap
Jusqu’à présent, l’accès au matériel sportif restait un frein majeur pour de nombreuses personnes en situation de handicap, qui devaient assumer une partie du financement de leur fauteuil roulant. L’Assurance Maladie assurait une prise en charge partielle de 598 € pour les fauteuils destinés au sport de loisir, appelant à une contribution complémentaire de la part des pratiquants.
Désormais, la prise en charge évolue de manière significative :
- Les fauteuils roulants standards dédiés au sport de loisir verront leur remboursement multiplié par quatre, atteignant 2 400 €, afin de couvrir l’intégralité du coût.
- Les fauteuils roulants plus complexes, conçus sur mesure pour répondre aux exigences de la compétition ou aux besoins spécifiques des sportifs, feront l’objet d’un dispositif simplifié. Leur remboursement sera possible sur demande d’accord préalable (DAP) auprès de l’Assurance Maladie.
Ces nouvelles modalités garantissent un reste à charge nul pour les para sportifs, supprimant un obstacle financier majeur et affirmant le droit de chacun à pratiquer une activité physique, qu’elle soit de loisir ou de haut niveau.
Un engagement fort pour un sport accessible à tous
Cette mesure s’inscrit dans la continuité des engagements du Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative en faveur du développement du para sport et de l’accessibilité. Elle poursuit l’élan impulsé par les Jeux de Paris 2024, qui ont contribué à une meilleure visibilité des athlètes paralympiques et suscité un engouement accru pour la pratique sportive chez les personnes en situation de handicap.
En levant les cette barrières financières, cette avancée témoigne de la volonté du gouvernement de faire du sport un levier d’émancipation, de bien-être et de cohésion sociale, en garantissant à chacun les moyens de pratiquer dans les meilleures conditions.