L’inactivité physique et la sédentarité, notamment chez les jeunes, particulièrement exposés à l’addiction aux écrans, est une bombe à retardement sanitaire.
Le risque de bascule est réel, alors que nos enfants ont perdu 25% de leurs capacités cardio-vasculaires en 40 ans et qu’un sur deux aujourd’hui fait moins de 20 mn d’activité physique et sportive par jour.
Remédier à cette situation est d’autant plus indispensable que le développement de l’activité physique et sportive est décisif pour nos enfants et adolescents en matière de structuration osseuse, cérébrale et musculaire mais aussi de concentration, de confiance en soi et de sociabilisation.
Développer le sport à l’école et en lien avec l’EPS et les établissements scolaires est en ce sens la « mère des batailles », d’autant que les habitudes prises dès le plus jeune âge ne se perdent pas et que les études les plus récentes, comme celle du Professeur Carré, montrent que les courbes peuvent vite s’inverser.
L’activité physique et sportive doit avoir la place qu’elle mérite dans le quotidien de notre jeunesse, de la cour d’école jusqu’aux bancs de l’Université pour des étudiants qui, après le COVID, en ont parfois besoin pour bien retrouver leurs équilibres physiques, sociaux et psychologiques, et avec également une attention toute particulière à porter aux adolescentes et aux jeunes en situation de handicap. Le tout en renforçant les synergies entre l’EPS, les clubs et les associations sportives.