Ce label, dont l’appel à candidature a débuté lundi, est destiné aux collectivités territoriales (villes, intercommunalités, métropoles, départements, régions) et aux représentants du mouvement sportif (fédérations, clubs sportifs).
Ces acteurs essentiels de la pratique du sport en France pourront ainsi, s’ils le souhaitent, s’engager dans l’aventure olympique et paralympique « et profiter de la dynamique des Jeux pour mettre en valeur et accélérer leurs projets autour du sport », explique Tony Estanguet, le président du COJO. « Ce label est non seulement le moyen de mobiliser les Français autour de Paris 2024, mais aussi et surtout l’occasion de mettre plus de sport dans leur quotidien », souligne la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, qui a notamment encouragé les territoires, dans l’hexagone ou dans les Outre-mer, à soutenir le « Plan Aisance Aquatique » et le dispositif « Savoir Rouler à vélo », tout deux initiés par le ministère des Sports. En candidatant au label Terre de Jeux 2024, les collectivités territoriales pourront également proposer leur candidature pour intégrer la liste officielle des Centres de préparation aux Jeux (CPJ). La liste définitive des CPJ sera transmise lors des Jeux de Tokyo en juillet 2020 aux 206 Comités Nationaux Olympiques et aux 184 Comités Nationaux Paralympiques qui pourront choisir un centre référencé et venir s’entrainer en France, à leur convenance, durant l’Olympiade.
Les premières labellisations interviendront à partir de l’automne et s’échelonneront jusqu’en 2024.
Les fédérations olympiques et paralympiques au programme des Jeux de 2024 auront l’opportunité de signer en avant-première une convention le 23 juin, lors de la Journée olympique.
Plus d’informations sur terredejeux2024.org
Les collectivités territoriales et les associations sportives (fédérations, ligues, comités clubs) pourront proposer des projets de construction d’équipements que l’Etat financera a minima à 50%, et jusqu’à 80% maximum du montant subventionnable. En Outre-mer, l’Etat pourra soutenir jusqu’à 100% du coût.
Le déploiement de ce plan est innovant, flexible et place l’usager au centre du diagnostic. Il propose des modes de soutien simplifiés dans leur procédure, permettant une livraison rapide des sites.
« L’accès au sport est un droit. Ce programme facilitera la rencontre de tous les Français avec la pratique sportive et ses bénéfices, dans les quartiers comme les territoires ruraux ou ceux qui étaient, jusqu’ici en pénurie d’équipements. Son déploiement sera rapide. Dès 2022, nos concitoyens verront s’installer près de chez eux des terrains de basket, des courts de padel, des bassins mobiles pour l’apprentissage de la natation ou des dojos qui redonneront vie à des locaux inoccupés au cœur de la cité. C’est la force de cette initiative, elle répond à une aspiration réelle de nos concitoyens et aux besoins du monde sportif », ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques.