Le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques met à l’honneur certains porteurs de la flamme olympique, agents de l’État et des collectivités territoriales mais aussi simples pratiquants, pour leur passion, leurs valeurs et leur engagement en faveur du sport.
- Une vraie fête populaire
Ils vont porter la flamme olympique
Dans cette rubrique
Brieuc MATHOREZ
Conseiller en développement des politiques sportives au Service Départemental à la Jeunesse, à l'Engagement et aux Sports de Maine-et-Loire (SDJES 49)
Brieuc Mathorez ne peut le cacher. L’émotion l’envahira forcément au moment de s’élancer avec la flamme olympique à la main le 28 Mai prochain à Angers. « Je porterai la flamme en mémoire de ma maman décédée l’an passé sur un court de tennis lors de la finale du championnat régional vétéran et en hommage aussi à son investissement bénévole dans le sport. » Chez les Mathorez, le sport a toujours été une affaire de famille, dont la plupart des membres sont ou ont été dirigeants d’associations sportives. Lui-même pratiquant assidu - « mais pas le plus doué de la fratrie », sourit-il -, le natif de Pornic au profil atypique a concilié sa formation de juriste à sa passion en rejoignant les services du ministère chargé des Sports en 2009.
Totalement novice à l’époque dans l’univers du handicap, l’ancien animateur sportif, 39 ans, a développé pendant 5 ans une expertise reconnue sur l’accessibilité des équipements sportifs au Pôle Ressources National Sport et Handicaps (aujourd’hui, Centre d’Expertise Sport et Handicaps) avant de poursuivre son parcours dans les services déconcentrés de l’État (Direction Départementale de la Cohésion Sociale de la Sarthe de 2014 à 2020 et Service Départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports de Maine-et-Loire depuis 2020) comme conseiller en développement des politiques sportives.
Particulièrement investi sur la prévention des noyades, la structuration du sport santé et le développement du parasport, Brieuc Mathorez a impulsé ces derniers mois diverses actions partenariales dans le cadre de l’animation territoriale des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, avec notamment l’opération « Tous ensemble vers les Jeux » qui permettra aux publics les plus éloignés de la pratique sportive de vivre de l’intérieur l’expérience des Jeux Paralympiques à ses côtés.
Carole LAGRAND
Cheffe de projet régional pour la mise en œuvre du service national universel (SNU) au sein de la Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports de Guadeloupe
Elle n’a pas oublié. « Enfant, on disait à mes parents que j’étais dyslexique, que j’avais des difficultés d’apprentissage, que je n’irai pas loin dans mes études… » Actuellement cheffe de projet régional pour la mise en œuvre du service national universel (SNU) au sein de la Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports de Guadeloupe, Carole Lagrand peut s’enorgueillir d’avoir fait partie il y a 20 ans des premières promotions en France lauréates du diplôme universitaire européen Activités physiques et sportives adaptées, en même temps que l'obtention d'une maitrise STAPS, à l'Université de Paris V René Descartes. Depuis, l’ancienne éducatrice sportive (44 ans), née à Aubervilliers, a enrichi son CV d’une licence AES - mention administration publique et d’une formation en spécialisation en gestion comptable et financière des collectivités territoriales avec le CNAM de Paris.
Côté expérience professionnelle, son parcours reflète non seulement son éclectisme - agent d’insertion pluridisciplinaire accompagnant des étudiants en situation de handicap au sein du GIHP, association reconnue d'utilité publique, cheffe de la section suspension et gestion des points au bureau des permis de conduire de la Préfecture de Police de Paris ou encore Responsable des services à la Commune de Terre de Haut dans l’archipel des Saintes où elle avait notamment en charge l’élaboration, mise en œuvre et pilotage des politiques publiques définies par l’autorité territoriale avant de rejoindre la DRAJES à Basse-Terre, mais aussi sa détermination, sa rigueur, son engagement au service des autres. C’est d’ailleurs en pensant à tous les jeunes qu’elle accompagne chaque année lors des séjours de cohésion du SNU, aux publics les plus éloignés de la pratique sportive, ainsi qu’à ses collègues agents de la DRAJES et sa famille, qu’elle portera la flamme olympique le 15 juin prochain en Guadeloupe. « Il faut toujours croire en ses rêves et ne jamais abandonner et persévérer pour briller », conclut-elle.
Chantal NALLET-SEGGIARO
Ancienne gymnaste de haut niveau, Conseillère Technique Sportive et Conseillère d'Animation Sportive
Le 5 juillet prochain, Chantal Nallet-Seggiaro ne sera pas vraiment seule lorsqu’elle prendra le relais de la flamme olympique dans son département, la Seine-Maritime. « Je la porterai pour deux et je sais aussi qu’il m’aidera à courir », avoue-t-elle en pensant très fort à son mari Jean-Claude, un des plus grands noms de l'histoire de l'athlétisme français (champion d’Europe du 400 m haies entre autres dans les années 1970), récemment décédé.
À l’évocation de son parcours et de sa participation aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976, l’ancienne gymnaste internationale, promue « Chevalier de l’Ordre National du Mérite » en 2018, ne peut masquer également une certaine émotion. « Ma plus grande joie reste encore aujourd’hui d’avoir été sélectionnée pour cet événement incomparable, et d’autant plus que c’est à cette occasion que j’ai rencontré mon mari », reconnait-elle.
Celle qui a intégré le corps des « professeurs de sport » après avoir quitté les agrès et qui fut ses 40 dernières années tour à tour Conseillère Technique Sportive puis Conseillère d'Animation Sportive dans différents services déconcentrés de l’État avant de prendre sa retraite en 2020 - « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler tellement j’étais passionnée par mes missions » - a gardé le sport et l’olympisme chevillés au corps. « C’est ce qui a construit ma vie, personnelle et professionnelle, et qui continue de me guider dans mes mandats associatifs », admet l’actuelle vice-présidente du Comité Départemental Olympique et Sportif de la Seine-Maritime, également présidente de l’Elan Gymnique Rouennais, mais aussi membre du CA de l’association des Olympiens Français et de la commission Nationale de Prévention des violences sexuelles et discriminations.
Stéphane DE LEFFE
Professeur de sport, conseiller d’animation sportif au Service départemental à la jeunesse, à l'engagement et aux sports du Finistère
Il a déjà hâte d’y être. Du 29 août au 8 septembre prochain, Stéphane De Leffe prendra place dans les tribunes de la Defense Arena pour assister aux épreuves de para natation des Jeux Paralympiques. L’occasion de replonger pour un temps dans son ancienne vie, celle qui l’avait amené à côtoyer l’élite internationale dans les bassins entre 2000 et 2005 dans la catégorie S8 « Je suis impatient de retrouver cette ambiance si particulière de la haute compétition et même l’odeur du chlore », s’amuse-t-il. L’ancien nageur (39 ans), atteint d’une spina bifida, une malformation congénitale de la moelle épinière, qui le prive de l’usage de ses jambes, ne s’est jamais totalement éloigné du milieu du parasport.
Depuis sa réussite au professorat de sport en 2008 après avoir un temps envisagé de devenir entraîneur, Stéphane De Leffe apporte son expertise sur l’adaptation des pratiques pour les personnes en situation de handicap, mais aussi sur le rôle du sport en matière d’insertion sociale.
« Mon expérience en tant qu’ancien sportif de haut niveau m’a entre autres permis de constater les fragilités inhérentes à un parcours sportif de personne handicapée et dans mes activités professionnelles, j’avais envie d’impulser des projets sur ces sujets, de transmettre et d’être utile », explique celui qui après une première affectation dans le Val de Marne comme conseiller d’animation sportif a exercé comme chargé de mission au pôle ressources national sport et handicaps à Bourges entre 2010 et 2017 – « un poste qui m’a permis d’acquérir les compétences nécessaires sur ces questions d’insertion par le sport » - avant de retourner en service départemental sur des missions de développement local dans les Côtes d’Armor, puis dans le Finistère. Faire partie du relais de la flamme olympique, qu’il portera le 7 juin prochain, sera l’occasion pour le Breton d’être enfin acteur des Jeux lui qui avait tenté de se qualifier sans succès pour l’édition 2004 à Athènes.
Gisèle ERICHER
Cheffe d’équipe programmation du contrat de ville à la mairie de Fort-de-France, responsable de la commission course hors stade de la ligue martiniquaise d’athlétisme
Elle a l’âge d’être bientôt à la retraite, mais on voit mal Gisèle Ericher, 62 ans, rester inactive tant la Martiniquaise déborde encore d’énergie et multiplie les projets. Outre ses missions quotidiennes de cheffe d’équipe programmation du contrat de ville à la mairie de Fort-de-France, elle continue d’assurer comme pigiste ses chroniques hippiques, sa couverture d’événements sportifs et la présentation de son émission « An sis kat dé » sur la radio RCI.
Celle qu’on disait trop frêle enfant pour pratiquer une activité physique s’épanouit aussi depuis de nombreuses années près des terrains de sport, notamment au sein de la ligue d’athlétisme de Martinique où elle dirige la commission course hors stade. Récemment décorée de la légion d'honneur pour récompenser son engagement associatif de plus de 40 ans, elle est également la présidente de l'association Machokèt, spécialisée dans l'insertion et 1ère vice-présidente du comité Départemental des Médaillés de la Jeunesse et des Sport et de l’Engagement Associatif.
Cet été, elle vivra pleinement les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en Métropole puisqu’elle interviendra comme officielle technique nationale sur les épreuves de course sur route. Mais dès le 17 juin, elle même chaussera les baskets pour parcourir les 200 m du relais individuel de la flamme. « Quand j’ai reçu un mail m’informant que j’étais sélectionnée, j’ai failli le mettre à la corbeille, car je croyais que c’était un spam, rigole-t-elle. Porter le symbole de l’unité, de la paix et de l’excellence est une opportunité, une reconnaissance de mon engagement envers le sport et les valeurs olympique. À travers cette expérience unique, je m’engage à inspirer les autres par ma passion et mon dévouement. Je tenterai de représenter avec fierté tous les bénévoles qui donnent de leur temps pour le sport, à commencer par mes collègues de la ligue d’athlétisme, et j’aurai aussi une pensée très forte pour mon fils et tous les enfants porteurs de handicap. »
Sébastien RAMONELL
Expert de haut niveau pour la préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 et pour le pilotage de la formation professionnelle statutaire (FPS) à la Direction des sports
Il va profiter de l’événement pour, selon sa propre expression, « boucler la boucle ». En 2008, Sébastien Ramonell, alors chef du bureau du sport de haut niveau, des filières et des établissements nationaux au sein de la Direction des Sports qu’il avait rejoint trois ans plus tôt, se retrouvait en tant que membre du staff au cœur du « Nid d’Oiseau » pour défiler aux côtés de la délégation française et d’un certain Tony Estanguet, son porte drapeau, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. « Un souvenir inoubliable et certainement le plus marquant de ma carrière », reconnaît-il.
Seize ans plus tard, celui qui est devenu expert de haut niveau pour la préparation des Jeux 2024 s’apprête à vivre un autre moment fort en lien avec le plus grand événement sportif au monde. Le 15 juillet prochain, le natif de Vichy, 54 ans, passé par l’École Nationale d’Administration, promotion Romain Gary, entre 2003 et 2005, et qui a toujours voulu servir à la fois le sport, sa grande passion, et l’intérêt général, portera la flamme olympique dans les rues de la capitale.
« Ma vie personnelle et professionnelle a toujours été intimement liée aux Jeux et depuis près de 10 ans, je vis et m’investis au quotidien dans la préparation de Paris 2024 », explique ce grand collectionneur d’objets olympiques qui, au sein de la DS, est notamment en charge du soutien financier du ministère aux Jeux et du pilotage du programme de billetterie populaire de l'État. « Cette opportunité qui m’est offerte est une magnifique reconnaissance de mon travail, mais elle met aussi en valeur l’investissement de l’ensemble des agents du ministère pour assurer la réussite de cet événement incomparable. »
Roland MONJO
Chef du pôle sport à la DCJS de Guyane
Il a repris pour lui une citation du navigateur Marc Pajot, « En sport, dès qu’on s’arrête, on régresse ». Roland Monjo s’arrête rarement. Son parcours professionnel en témoigne. Lui, le fils de terrien, aurait pu suivre la voie familiale, mais après avoir débuté comme maître nageur à l’occasion d’un job d’été, le natif de Montauban, 51 ans, n’a presque plus quitté le bord de l’eau.
Que ce soit comme entraîneur de natation et sauvetage, conseiller d’animation sportif à la DDJS de l’Aisne où il avait entre autre le suivi des activités aquatiques et la réglementation des établissements de bain, CTS coordonnateur natation à la DJSCS de Guadeloupe, directeur de la jeunesse, des sports et loisirs à la Province des îles Loyauté en Nouvelle-Calédonie ou à nouveau conseiller d’animation sportif puis chef du pôle sport à la DCJS de Guyane, celui qui se décrit comme un consciencieux, un travailleur a non seulement beaucoup bougé et évolué, mais il a aussi exploré toutes les facettes du métier de professeur de sport.
Roland Monjo attend désormais avec impatience l’arrivée de la flamme olympique en Guyane le 9 juin prochain. Pas seulement parce qu’il aura l’honneur de la porter – « Quand on fait ce métier, on n’attend pas forcément de récompense et on ne cherche pas à être mis en avant, même si c’est une fierté d’avoir été sélectionné » - mais bien parce que le relais, qui traversera 8 communes de la Collectivité Territoriale, permettra d’accompagner la dynamique des Jeux en Outre-mer.
Laurent SATABIN
Conseiller technique et pédagogique supérieur au Service départemental de l'engagement de la jeunesse et des sports (SDEJS) des Pyrénées Orientales
Le 15 mai prochain, Laurent Satabin réalisera l’ascension du pic du Canigou, l’un des plus hauts sommets de la chaîne des Pyrénées, à 2784 mètres d'altitude. Une habitude pour le référent départemental sport de pleine nature de la SDJES Pyrénées-Orientales qui arpente régulièrement les montagnes environnantes à son lieu de travail à Perpignan dans le cadre de ses différentes missions. Sauf que sa présence sur le mont sacré des catalans ce jour-là revêtira une dimension exceptionnelle.
Après une nuit au refuge, Laurent Satabin allumera dès les premières lueurs de l’aube la flamme olympique au sommet du pic avant que l’un des emblèmes des Jeux poursuive sa route dans le département. « Un symbole fort pour moi, puisque cet événement aura un lien avec le sport de haut de niveau qui a été une part très importante de ma vie, mais aussi avec la nature et la montagne qui sont devenues mon quotidien, personnel et professionnel, depuis plus de 10 ans », admet l’ancien international de judo, vainqueur notamment des Jeux de la Francophonie en 1991, entraîneur et responsable de l’équipe de France de Jujitsu, qui a décidé de « se réinventer » en 2012 en rejoignant le Service départemental de l'engagement de la jeunesse et des sports (SDEJS) des Pyrénées Orientales comme conseiller technique et pédagogique supérieur (CTPS).
Très attaché aux valeurs de partage et d’inclusion, il accompagnera aussi cet été, avec son club, le Judo Entente Canohès Toulouges, des judokas en situation de handicap qui pourront assister, en binôme avec des pratiquants valides, à des épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Jean-Christophe BOULANGER
Chef de projet SNU à la DSDEN de l’Eure Président de l ‘association Profession Sport et Loisirs 27
Comme la plupart des futurs porteurs de la flamme olympique, Il ne s’attendait pas à ce qu’on lui confère cette responsabilité, mais en y réfléchissant, Jean-Christophe Boulanger a bien une petite idée de ce qui a pu pousser certains de ses collègues à mentionner son nom comme potentiel relayeur auprès du comité d’organisation de Paris 2024. « Je pense que c’est mon engament au service du mouvement sportif qui m’anime depuis 30 ans et qui reste toujours aussi vif aujourd’hui qui a fait que certains ont pensé à moi alors que bien d’autres mériteraient aussi cet honneur », souligne le natif d’Evreux (52 ans).
Aujourd’hui chef de projet SNU à la DSDEN de l’Eure , « avec une volonté permanente de sensibiliser les jeunes volontaires aux valeurs et aux bienfaits du sport lors des séjours de cohésion », le titulaire du professorat de sport depuis 2005 a d’abord mis sa philosophie universaliste d’un sport pour tous au service de la DRJSCS Haute Normandie comme conseiller sport avant de coordonner la stratégie de contrôle antidopage régional.
« Depuis ma première licence sportive en 1981, j’ai eu la chance de rencontrer des femmes et des hommes dont l'engagement au service du mouvement sportif a été fondateur de ma volonté permanente de fédérer et d’accompagner toutes les forces vives qui s’engagent quotidiennement au service des associations, lesquelles constituent un poumon essentiel de notre république, souligne le président de l‘association Profession Sport et Loisirs 27, également très impliqué dans la vie de l’EAC Athlétisme. C’est en pensant à toutes ces personnes de l’ombre qui font aussi le sport français d'aujourd'hui et de demain que je porterai (le 6 juillet prochain à Evreux) ce symbole fort qu’est la flamme olympique. »
Christine MINOT
Pratiquante de tennis de table, membre d’un foyer de vie dédié aux personnes différentes à Villeneuve d’Ascq
Pour elle, sa différence n’a jamais été un handicap. « Elle a bien conscience qu’il y a des choses qu’elle ne peut pas faire, mais sa différence n'a jamais été un frein, mais au contraire un moteur dans sa vie déjà bien pleine, confirme sa grande sœur Gaëlle Sebilleau. Elle se bat au quotidien pour montrer qu’elle est capable d’être comme les autres, de s’intégrer, de réussir et le sport est l’un de ses moyens d’expressions favoris. »
Christine Minot, 52 ans, est porteuse de trisomie 21. Vivre comme les autres mais surtout ensemble, c'est ce que son parcours révèle de l'école maternelle et primaire à l'ESAT (Etablissement et service d'accompagnement par le travail ) en passant par l'IMPro (Institut médico professionnel) avec à chaque fois une participation active dans des associations sportives mêlant étudiants et personnes porteuses de handicap, voire même en partageant pendant plusieurs années, alors qu'elle travaillait dans un Centre d'aide au travail, son lieu de résidence avec des étudiants de l'EDHEC.
Aujourd'hui encore, alors qu’elle a rejoint un foyer de vie dédié aux personnes différentes à Villeneuve d’Ascq, elle continue d'exercer des activités extérieures, notamment le tennis de table, dans un cadre associatif ouvert à tous. C'est au nom de cette inclusion qu'elle a toujours voulue et défendue qu'elle portera fièrement la flamme olympique le 2 juillet prochain sous les yeux de ses proches.