De juin à juillet dernier, la France accueillait l’Euro de football. La qualité de son organisation, la ferveur populaire et le parcours sportif de l’équipe de France ont été au rendez-vous.
Parce que les Français attendent légitimement que les dépenses dédiées à un tel événement leur soient profitables, le gouvernement s’était engagé à ce que, pour la première fois en France, une étude évalue de manière indépendante et documentée ses retombées économiques.
Cette étude, réalisée sous l’égide de l’Observatoire de l’Economie du Sport, en lien avec l’INSEE et la Direction générale du Trésor, atteste de l’opportunité de l’accueil de l’Euro 2016 en termes d’activité économique et d’emploi.
Les principaux enseignements de l’étude : Activité économique : L’événement a généré 1,22 milliards d’euros d’activité : 596 millions d’euros générés par l’organisation de l’événement, 625,8 millions d’euros grâce au tourisme. Emplois : 117 150 mois de travail ont été mobilisés sur l’année, soit 9 762 équivalents temps plein. Tourisme (seuls les spectateurs étrangers sont pris en compte) : Durant le mois de compétition, la France a accueilli 613 000 spectateurs étrangers uniques. Venus spécifiquement en France pour l’Euro 2016 pour la plupart, ils ont séjourné en moyenne 8 jours dans notre pays et ont dépensé en moyenne 154 € par jour. Un visiteur étranger sur cinq a profité de son séjour pour faire une étape dans une ou plusieurs villes de France.
Fiscalité : Les recettes fiscales nettes supplémentaires pour l’Etat sont estimées à 75 millions d’euros, dont 70 millions d’euros de recettes de TVA. Au-delà des résultats tangibles de cette étude, l’organisation de l’Euro 2016 aura assuré le rayonnement de la France et des villes hôtes, sans compter les retombées à moyen et long terme pour des centaines d’entreprises françaises qui ont participé à l’événement.