L’instance s’est réunie au ministère des sports en présence de Nathalie Boy de la Tour, présidente de la Ligue de Football Professionnel, Antoine Mordacq, chef de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme, des experts et représentants des acteurs du sport professionnel et les principales associations de supporters.
Dans une actualité marquée par les chants haineux et insultes homophobes proférés dans certains stades de Ligue 1 de football et fermement condamnés par la ministre, cette quatrième réunion plénière de l’INS a permis une nouvelle fois d’engager un échange constructif et responsable entre les différents acteurs du supportérisme en France. Les membres de l’INS ont présenté à la ministre le bilan des deux premières années de fonctionnement de l’Instance et notamment les différents outils mis en place depuis sa création pour sensibiliser et accompagner les supporters.
Cette séance a permis de faire un point sur les avancées des différents groupes de travail sur la formation des référents supporters, l’extension de l’expérimentation de tribunes debout ou encore les conditions d’accueil des supporters en situation de handicap et des supporters en général dans les enceintes sportives. En complément de ces sujets, l’INS a inscrit deux nouveaux thèmes à sa feuille de route 2019-2020 : le lancement de nouveaux groupes de travail sur la question des fumigènes dans les enceintes sportives d’une part ; l’encadrement et les interdictions de déplacement des supporters d’autre part.
« Je tiens à remercier tous les membres de l’INS pour leur engagement et les travaux qu’ils ont menés depuis deux ans, a déclaré la ministre. Nous devons aller plus loin et être plus ambitieux au regard des enjeux actuels. C’est la raison pour laquelle je souhaite que l’INS ait une place encore plus affirmée, y compris sur la scène internationale, qu’elle bénéficie de plus de moyens, de plus d’attention, notamment dans le cadre de la nouvelle gouvernance du sport français. Dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, nous devons porter un autre regard sur les supporters, au-delà de la seule répression, et que l’engagement du public, dans les stades mais aussi en dehors, soit facilité et valorisé, tout en étant vigilant et en responsabilisant notamment les clubs sur les dérives qui pourraient voir le jour. » Roxana MARACINEANU
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