En début de semaine, la ministre avait qualifié sa mise en retrait de la tête de la Fédération de « première prise de conscience », tout en soulevant les questions associées à cette solution ainsi qu’à la désignation d’un Président délégué. Elle a d’ailleurs noté que le Comité fédéral d’éthique et de déontologie du rugby français (CFEDRF), qui avait préconisé cette solution d’ensemble, a été saisi d’une demande tendant à sa clarification.
Dans ce contexte, la ministre a exprimé à Bernard Laporte que, sans préjudice des réponses du Comité d’éthique, la mise en retrait intervenant jusqu’à la décision pénale définitive devait impérativement être assortie de toutes les garanties nécessaires à son effectivité et que le choix d’un Président délégué devait en tout état de cause faire l’objet d’une validation démocratique par les clubs, selon un processus irréprochable et un calendrier précis et rapide.
Bernard Laporte s’est montré réceptif à cette double exigence et a indiqué qu’il réunirait demain matin le Bureau fédéral afin d’apporter à la Ministre les réponses demandées, tant sur la clarification du régime de la mise en retrait que sur la soumission du choix du Président délégué à un vote favorable par les clubs.
Au vu des garanties qui seront apportées, des engagements qui seront pris et sous réserve des réponses qui seront données par le Comité d’éthique à la saisine dont il a été l’objet, la ministre entérinera ou non la solution proposée au plus tard début janvier et à l’issue d’un échange avec le Comité directeur de la Fédération.